élection de Nicolas Sakozy en alexandrins (fin°
Derrière laquelle quelques pourcents s'étaient cachés.
Point de honte. Le spectre 2002 était là
Tapis, au fond des urnes. On ne fait qu'une fois
Une erreur démocrate, ensuite, c'est assez,
Laisser un Président élu à 20% des voix
Un peu comme un fromage de régime qu'on voit
Dans un rayon, pas frais, même un rien faisandé ?
En 2007, ma foi, fallait pas y songer!
Campagne présidentielle 25
Il
n'y a pa eu de quatrains en alexandrins à partir du 30 avril,
date de la cérémonie au Zénith, mais ce petit
texte en prose : Monsieur Nicolas Sarkozy en appelle au Peuple (Zenith
30 avril 2007- le journaux)
le Peuple?,
mais ce
Monsieur ne sait même pas ce que c'est. Pour connaître
quelqu'un, il faut vivre avec lui, travailler avec lui, aimer avec
lui.
Sa maman a bien expliqué le problème:
toute sa vie, il a vécu dans les beaux quartiers, enfant
hyperprotégé d'une mère avocate et d'un
grand-père chirurgien reconnu.
Le père...peut-être
lui a-t-il manqué...
Mais le Peuple? A-t-il même
lu Hugo, Jaurès, Zola, Vallès et d'autres...
Le
Peuple? Peut-être l'imagine-t-il à partir de fictions,
entre Clavier et Gabin...
On pourrait se moquer et dire que
s'il est des candidats issus des couches populaires, même s'ils
les ont quittées(un peu trop) à la suite d'études
(ah, l'ascenseur social!) ce pourraient être Bayrou, Royal.
Mais sûrement pas ce petit prince, roi des Hauts de Seine,
entouré d'une garde de féodaux aux dents longues, aux
casiers garnis, aux ambitions démesurées, reîtres
mâtinés d'agioteurs : le voilà "son"
peuple...
Et il imagine le Nôtre à partir de cette
image : âpre, revanchard, assoiffé d'argent et de
dorure, de pouvoir et d'ambition.
Le Peuple, monsieur, quand
il travaille au noir, c'est pour faire manger ses enfants et terminer
de payer une voiture achetée d'occasion. Le Peuple, monsieur,
quand il veut travailler plus, c'est parce que le patron paie peu ou
veut le payer moins, et le fait.
Et le Peuple, monsieur, quand
il se soulève, c'est qu'il en a marre que de petits marquis,
la perruque talquée et portant des talonnettes, s'adressent à
Lui et lui disent "le Peuple, j'aime le Peuple", quand
tout, dans leurs sourires aux dents longues, dans leurs rictus
hypocrites, dans leurs gestes saccadés, leurs mains
manucurées, tout annonce les manoeuvres de ceux qui ne les
voient que pour les tromper, de ceux qui les reconnaissent que pour
les asservir, de ceux qui ne le rencontrent (et l'on sait dans
quelles conditions et quel conditionnement!) que pour conserver le
pouvoir.
Et l'exercer, à ses dépens.
Et ça
monsieur, le Peuple, il en a marre de temps en temps, pas assez
souvent, et , presse asservie ou pas, il est des jours où il
est dangereux d'en appeler au Peuple : parce que, parfois, le Peuple,
justement, il est là!
Le résultat a coupé les ailes à la muse : déception et indignation expliquent un atterrissage forcé en rase campagne (présidentielle) mais la plume rete là, active après quelques semaines de gel, sur mon blog ulysse4012.blog4ever.com
Peut être me laisserai-je aller à écrire la suite : le bilan 2007- 2008 ne laisse aucun doute sur l'effondrement du personnage, devenu comme une sorte de pré-adolescent brisant les constructions de son grand-frère : détruire, dit-il.
C'est tout ce qu'il sait faire: communiquer (il y a déjà là "commun" et "niquer"), ce n'est pas gouverner.
Gouverner, paraît-il, c'est prévoir.