DES PROPOSITIONS NOUVELLES
Il est des époques qui demandent la mise en place de solutions nouvelles.
Quand je dis nouvelles, je ne parle pas du retour sous Louis-Philippe présenté par François Fillon ; ni l’avancée au centre, autour d’un programme encore mal défini mais que je qualifierai de radical-socialiste de monsieur Macron ; ni du fourre-tout bizarroïde- ceci dit vraiment « nouveau » de Marine Le Pen où se côtoient plus de 140 propositions venues, pour les unes du fin fond des âges lepeniens, pour les autres issues du chapeau – ce qu’il reste du chapeau- de monsieur Chevènement ( ce qui est loin d’être le pire du salmigondis parfois présenté par les présidentiables).
Solution nouvelle 1 : le revenu universel – à deux conditions : qu’il soit fait en une seule fois ; qu’une nouvelle fiscalité « sans plafond ni plancher » soit mise en place simultanément. Il ne sera pas si coûteux que la droite l’affirme (toutes les allocation, aides, Rsa, bourse etc disparaitront en m^me temps) : les fonctionnaires gérant les organes complexes des systèmes d’aides actuels pourront faire autre chose de plus utile ou prendre leur retraite.
Solution nouvelle 2 : le recours à l’emprunt national, autrefois fer de lance de la Droite – on se souvient de l’impôt sécheresse de monsieur Barre, qui fut remboursé plus tard, et payé en partie par une inflation galopante. Il y eut m^me sous monsieur Giscard, un emprunt Pinay qui couta plus cher au contribuable que ce qu’il rapporta !
Un emprunt national, qui pourrait être obligatoire- la Droite l’a fait – pour lancer de grands travaux, de vastes aménagements nécessaires- éviter les aéroports, il y en déjà trop – l’isolation bâtiments publics et particuliers, l’achat par les collectivités des appartements vides, l’aménagement des inutiles en logement : il y a de quoi faire...
Troisième nouveauté, cette fois au niveau de l’élection : présenter, comme pendant les périodes de guerre,( il paraît que nous sommes en guerre, alors!) un gouvernement virtuel au moins de 13 membres qui défendraient les choix politiques de « leur » partie du programme présidentiel, multipliant de cette façon l’impact auprès du public, mais aussi cristallisant sur des personnalités les points du programme attaché à leur ministère.
Cette proposition présente des dangers, certes. Elle a au moins le mérite de la nouveauté, à un moment oû la campagne s’enlise.
Un gouvernement virtuel, pourquoi pas ?