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des nouvelles du Pôle Emploi : vers la prostitution ?

Des nouvelles du Pôle Emploi

 

 

Les tentatives pour déstabiliser notre ministre des Affaires (très ) étrangères – entendez par là qu'elle est à la fois étrangères aux Affaires Etrangères, et mêlée à d'étranges affaires – ne doivent pas aboutir. On comprend que nos hommes politiques, tout embourbés qu'ils soient dans des difficultés d'ordres privé et public – les deux se mêlant, car on a beau être ministre, on n'a guère que deux poches, et un seul portefeuille – hésitent à démissionner.

Démissionner d'un poste confié par Nicolas Sarkozy n'a d'ailleurs aucun sens : comment pourrait-il se tromper ?

Il fut un temps où certain ministre démissionnait par conviction : M.Chevénement

Une autre époque voulut qu'on démssionna sitôt le soupçon matérialisé ; une époque récente où la mise en examen écartait tel personnage politique de la scène publique pour quelque temps.

Depuis le début de l'ère sarkozy, le temps n'est plus à la démission.

Il est vrai que la reconversion est de plus en plus difficile. N'a t-il pas fallu modifier la loi pour que les ministres retrouvent leur fauteuil de député ou de sénateur sans avoir à repasser devant les électeurs. Il est vrai que ceux là même qui pouvait le craindrepour eux mêmes et pour plus tard ont voté des deux mains cette sage précaution. On n'est jamais si bien servi que par soi-même.

 

Ne pourrait-on pas ajouter à la Constitution un habile paragraphe qui interdirait aux élus de voter des lois qui seraient à leur avantage exclusif, et, qui en quelque sorte, s'apparentent à un abus de bien social. On peut parier que la plupart voteraient contre, sauf à imaginer une situation suffisamment révolutionnaire.

Vous vous demandez pourquoi j'associe dans le même article le nom de Michele Alliot-marie au Pôle Emploi. J'y viens.


Pour revenir à MAM, surnom tropmaternel pour une dame qui paraît secrèter plus de testostérone que son falot compagnon (un couple de ministres, qui dit mieux ? Le choix se restreindrait-il?), la crainte d'avoir à retrouver un emploi peut expliquer les bizarres contorsions qui, espère-t-elle, vont lui permettre de sortir de l'égoût dans lequel elle s'est fourrée (avec son falot compagnon, qu'on n'entend ni ne voit : l'accompagnait-il vraiment en Tunisie?)

En effet, deux des dernières propositions d'emploi du Pôle Emploi laissent dubitatif.

La première n'intéresse pas directement Michèle Alliot-Marie. Peut-être son compagnon, dont les amitiés tunisiennes pourraient intervenir. Il s'agit d'un poste d'imam dont vous trouverez ci dessous

le detail :

:

 

 

 

 

La seconde relèverait du gag si elle n'était véritable.

 

 

Le danger guettait depuis que certaines professions ont été légalisées dans les pays du nord (que nous devons imiter absolument, peut être est par là que nous allons commencer), les Allemands s'étaient d'ailleurs inquiété de ce que l'on puisse proposer aux femmes aux chômages des postes de péripatétitiennes, au titre que ces professions sont au delà du Rhin, tout à fait légales.

 

Mais le Pôle Emploi se la joue petit : il faut faire évoluer les mentalités pour amener les peuples au progrès.

C'est ainsi qu'un poste de streaptiseuse à domicle, puis en cabine, fut offert à une jeune chômeuse, à des conditions très avantageuses : jusqu'à 1400 euros pour 6 heures par jour avec, je suppose, la possibilité de recouvrer ses indemnités chômages une fois le job terminé. Intermittente du spectacle, version effeuilleuse ?

 

Je comprend que MAM hésite à démissionner : si le Pôle Emploi n'a plus que ce genre de travail à proposer aux femmes, mieux vaut rester ministre et affronter les parlementaires et l'opinion.

 

Mais qu'elle ne croie pas surtout qu'elle n'aurait, dans ce nouveau job, aucun succès. Je suis bien certain qu'ils seraient nombreux à se brancher, d'un clic sur la site de "la Belle Etrangère".

 

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Cet article a été publié dans la rubrique Economie DU JOURNAL LE PARISIENdu 6 février 2011 (que je remercie)

Quand Pôle emploi propose de devenir… strip-teaseuse

Des sites en ligne coquins n'hésitent pas à passer des annonces par l'intermédiaire du service public de l'emploi. Qui ne les refuse pas. « Il n'y a rien d'illégal », rétorque Pôle emploi.

 

05.02.2010

Appelons la Kenza. Laissons-lui son âge véritable, 29 ans… Dont deux ans de recherche d'emploi peu fructueuse dans la catégorie webmaster. Lundi, la quête de cette jeune Parisienne a enfin été couronnée de succès. Alors qu'elle pianote sur le site de Pôle emploi, organisme né de la fusion de l'ANPE et des Assedic, la jeune femme découvre une nouvelle annonce dans sa rubrique. L'intitulé : « Animations de chats pour adultes (messagerie rose), travail de jour ou de nuit. » Les débutants sont acceptés, la rémunération varie de 1 400 € à 2 000 € avec des primes et le contrat est un CDI. « J'ai été très surprise mais j'ai quand même postulé, raconte Kenza. Je cherche du travail. Animer un chat, même rose, ne demande pas une grande implication. » Elle envoie donc son CV… et reçoit un coup de téléphone quelques minutes plus tard. « Mon interlocuteur m'a immédiatement expliqué que je n'utiliserai pas de clavier, mais un téléphone ou une webcam pour des rapports coquins. » Kenza reste bouche bée. Son interlocuteur est bavard. « Il m'a indiqué qu'il faudrait que je porte une nuisette et que je fasse le genre de truc qu'on fait pour son petit copain. » Puis, si le client est d'accord, Kenza est invitée à « s'effeuiller ». « Comme une strip-teaseuse en fait, poursuit la jeune fille. Mais il m'a assuré que les vidéos n'étaient pas sauvegardées. Et que ma famille et mes amis ne me reconnaîtraient jamais. » Perruques et maquillage sont en effet plus que conseillés. « Et l'homme a ajouté que le numéro de téléphone qui permettrait aux hommes d'avoir accès à moi ne se trouvait que dans des magazines très hard, du genre de ceux que les kiosquiers gardent bien cachés. » Pour persuader un peu plus son interlocutrice, l'homme décline enfin des conditions séduisantes : un CDI immédiat et six heures de travail quotidien de jour comme de nuit dans un salon individuel. Dix minutes plus tard, Kenza a un rendez-vous dans le XIe arrondissement de Paris où cette entreprise, qui se présente comme une spécialiste du télémarketing, est installée. « Bien sûr, je n'irai pas, réagit Kenza. C'est ultra-choquant. La frontière avec la prostitution n'est vraiment pas loin et cette offre d'emploi se trouve sur le site de l'Etat ! La dérive est énorme. » Réponse de Pôle emploi : cette annonce est légale (lire ci-dessous). Les syndicats, eux, n'hésitent pas à convoquer la morale. « Même si c'est un travail autorisé, personne ne voudrait que sa fille le pratique, rétorque le Syndicat national unitaire (SNU) Pôle emploi. Il est vraiment regrettable que le site en vienne à publier de telles offres. Mais les conseillers n'ont plus le temps d'aller chercher eux-mêmes des offres d'emploi intéressantes dans les entreprises… Du coup, le site est à l'affût de tout. »



06/02/2011
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