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débat Royal-Sarkozy : ce que j'en attend

                        J'attends ce débat d'abord que les journalistes présents sauvent enfin l'honneur d'une profession sinistrée et de plus en plus étrangère et aux citoyens, et à la citoyenneté, en cessant de cirer les pompes de leur employeur interposé. Voilà un rendez-vous qui peut sauver la profession du naufrage médiatique, et ls sauver personnellement et collectivement du climat de peur, de menace et de chantage qu'ils ont eux mêmes encouragés, sinon favorisés.

                        J'attends de ce débat qu'enfin Nicolas Sarkozy soit amené à faire le bilan de plusieurs années de gouvernement, d'abord comme co-responsable des mensonges sur le nuage de Tchernobyl, puis comme ministre d'un budget qui a plombé le déficit public plus qu'aucun autre, enfin comme le plus lamentable ministre de l'intérieur -et le moins présent, fort heureusement- de la Vème République: combien auraient démissionné après la terrible bavure dite "du transformateur" et les mensonges répétés de celui qui a en charge la sécurité.
                     J'attends de lui que courageusement il dresse son bilan de trois années passées à laisser l'insécurité, à dénigrer le gouvernement auquel il appartient, à laisser la sécurité augmenter, notamment en désorganisant volontairement les forces de l'ordre, trahies et réléguées à des besognes trop souvent subalternes, à critiquer ses collègues ministres( en organsant au besoin des campagnes de déstabilisation) et même le Président qui a représenté courageusement notre pays face à la tentative d'hégémonie des Etats-Unis plongés dans l'erreur et le mensonge d'un gouvernement républicain que lui, Nicolas Sarkozy, admire.
                        J'attends de Ségolène Royal qu'elle représente et la France que j'aime, et les femmes dont je soutiens le courage et les initiatives, avec calme, constance, clarté, sans s'enterrer dans des chiffres, ni dans des détails, comme De Gaulle l'aurait fait, en expliquant ce qu'elle est, ce qu'elle veut, ce qu'elle fera. Les Présidentielles, on l'a oublié, ne sont pas le moment où des programmes s'affrontent (c'est du ressort du premier ministre), mais des personnes et des visions de ce que sera la France et le Monde de demain.
                        Qui peut, mieux qu'une femme, dans cette époque trouble et troublée, avec des individus troubles, et des citoyens troublés, rassurer et assurer que nos enfants, ses enfants, seront demain, dignement, chacun avec ses différences, et pourtant tous si semblables, des français?
                          J'attends enfin des internautes, s'il y a débat ensuite, qu'ils en discutent, même sur la toile, en français responsables: de toute façon, on en aura pour au moins 5 ans, ne nous fâchons pas la veille!
merci pour tout

74. Posté par robert le 01/05/2007 22:21


01/05/2007
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