toupour le zooh

de l'habileté des femmes de chirurgien

Tout a disparu d'un seul coup mais je recommence
je me dépêchais donc de terminer un second article pendant que je me souveanis encore des manooeuvres faites pour passer le premier, non sans mal sur le réseau
le premier, ne croyez pas que quelqu'un l'a lu avant vous:c'est moi qui était à sa recherche.
J'ai les mêmes problèmes qu'Alain Raymond, chroniqueur hebdomadaire, avec ses cintres (Alain, pas Alex le second est un dessinaeur de BD US ).voici donc le second article
le préambule raccourcit à chaque mésaventure

A propos du

Décret du 10 août 2005-10-03

 

Pour une surprise !

 

 

Le décret du 10 août 2005 portant sur les pratiques en bloc opératoire des chirurgiens et de leurs épouses est presque passé inaperçu.

Des articles que certains journaux y ont consacré, on apprend que la coutume qui veut qu’une femme de chirurgien puisse devenir aide-opératoire dans une opération conduite par son mari–et ce sans aucune formation particulière- est ancienne (« ce genre de binôme a toujours existé, précise le ministère de la santé »).

Certaines des situations ont été régularisées à la va vite par une « pseudo-épreuve, dont les réponses relevaient du simple bon sens », précise Marie Reiss, présidente de l’Union des associations des infirmiers en bloc.

Passons sur les conditions. Oublions aussi le côté financier, qui permet à          un chirurgien de salarier cet indispensable bénévole.

Ce qui serait amusant, si ce n’était sérieux ; ce qui est comique, peut-être parce que c’est grave, c’est qu’aucune association dite « féministe » ne se soit élevée, dents dehors et canines pendantes, contre ce qui apparaît comme l’incroyable triomphe de la « promotion canapé ».

 

Car, et je continue à citer l’article du Figaro : «  il s’agit d’anciennes secrétaires,… parfois comptables » (toutes épouses de chirurgiens ?), devenues « petites mains dans les salles d’opération ».

 

Voilà un cursus d’études médicales inconnu de l’ONISEP, une formation ignorée de l’ANPE, un concours exclu des listes des concours d’Etat.

Si cette formation – toute aussi étrange qu’elle soit légalisée par Monsieur le Maire, le Curé,ou simplement authentifiée par le majordome de  l’Hôtel du Grand Cerf, chambre 12 - est susceptible de déboucher sur une véritable titularisation, pourquoi ne pas l’étendre ( ?!) à toute la fonction publique?

Nous aurons ainsi des petites mains dans les Rectorats, dans les Impôts, dans l’Equipement, des petites mains qu’il faudra bien occuper…(ces points de suspension équivalent au soupir –machiste- de regret d’un pré-pensionné de la fonction publique).

 

Et, nous projetant dans l’avenir radieux d’une France inventant sans cesse de nouvelles parades au Trou de la Sécurité Sociale, imaginons ensemble, demain, mon plombier*, marié à une chirurgienne, qui abandonne un moment le fer à souder ou  la clé à molette, pour passer à sa conjointe, dans le silence aseptisé d’une salle d’opération, bien sanglé dans sa blouse verte, l’écarteur de 3 et la pince-étau de 12. Amoureusement et…bénévolement.

 

  • je dis « mon » plombier  comme je dirais « mon » garagiste : c’est un plombier imaginaire de l’avenir, ce pourrait être le vôtre.
  • Je n’exclus pas qu’il puisse être, aussi, polonais.
  • bonne lecture etc...
  • jmm




09/10/2005
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