toupour le zooh

De l'approximation journalistique

Ras le Bol parfois des journalistes

 

 

Il est de plus en plus difficile de supporter les informations diffusées par les médias.

Que ce soit dans les périodiques-papier, notamment dans l'Est Républicain, spécialiste de l'approximation et du pataquès, quand ce n'est pas de la servilité – je ne ferai pas état d'un échange épistolaire « musclé » avec l'un des apparatchiks du journal afin de ne pas lui porter préjudice - au service de la propagande de tel ou tel groupe de pression (?)

 

Ce matin de vendredi, en page Toul, sous le titre « Métier ? assistante familiale », le sous-titre «  le conseiller général recrute » en lieu et place de « Le conseil général recrute »... Passons (-propos recueillis et non relus pas S.M. (Sa Majesté.... des touches, je suppose). Pour terminer, même article, en dessous du titre « conditions : homme ou femme...)

 

Même Est Repu, dans la page le Toulois sous le titre Communauté de communes du pays de Colombey

Stephanie Cheffer, présente pour l'inauguration du centre de tri le Relais, ne sait pas qu'elle est venue à ALLAIN et non à ALLAMPS, quelques kilomètres plus loin. Le mal n'est pas grand tant qu'elle reste dans le Toulois et ne s'aventure pas dans le reportage international. On pourrait la perdre.

 

Assez pour le quotidien régional : ne tirons pas (trop ) sur l'ambulance.

 

Les médias radiophoniques et télévisuels ne sont pas en reste.

A propos de la visite de quatre de nos élus en Syrie, le journaliste de France télévision regrette qu'on ne puisse pas avoir le son de l'échange verbal entre 3 des visiteurs français et Achar al Assad, dictateur de Syrie. J'imagine qu'il ne sait pas qu'on peut lire sur les lèvres aussi bien l'arabe que le français ou l'anglais. Je propose que ses collègues lui offre une place pour le film « la famille Bélier ».

Qu'apprend-on aux étudiants des écoles de journalisme ?

Pas la langue française.

France-info est coutumière d'une mauvaise habitude ; répéter plusieurs fois par jour la même erreur, souvent de vocabulaire avec obstination tient d'un manque de solidarité entre journalistes de la même rédaction. Cela devient fatigant. Ainsi, pour revenir à nos trois-quatre élus en Syrie, le mot délégation a été utilisé de façon répétée.

« La délégation est l'action de déléguer, c'est-à-dire :

  • de charger une personne physique ou morale d'une mission, d'une fonction, avec pouvoir d'agir,

  • de transmettre un pouvoir à quelqu'un. »

Or visiblement, ou au moins officiellement, la 4 élus n'étaient délégués par personne. L'auraient-ils été qu'il aurait été nécessaire, la gravité de l'initiative était telle, qu'il aurait fallu préciser de qui – personne, groupe etc.-ils étaient les délégués.

Les journalistes ne s'aperçoivent-ils pas du mal qu'ils font?

La précision du mot est nécessaire pour délivrer une information juste et vraie. Un exemple  :

La polémique qui fait suite à l'utilisation par François Hollande de l'expression « français de souche », si elle est raisonnable venant d'un personnel politique qui s'affole à l'approche des élections et se sert de n'importe quel chiffon rouge, est moins compréhensible venant de journalistes dont le travail serait justement d'expliquer pourquoi il n'y a pas sujet de polémique, la précaution prise par François Hollande de faire suivre l'expression par « comme on dit » suffisant à le blanchir de tout soupçon de racisme, même ordinaire.

Maladresse, dit on ici et là. Ce n'est pas sûr.

Plutôt : Discours raisonnable, mesuré, d'un président normal, discours tenu en réponse à une précédente polémique, plus grave et plus consistante, dans une région où les juifs sont, malgré les vicissitudes de l'Histoire, « français de souche, comme on dit » puisque les juifs du sol national, alors sujets de seconde zone du Roi de Franc, obtinrent, pendant la révolution française, le statut de citoyens français. En effet, la France a été la première à attribuer la pleine égalité de droits aux Juifs par le vote de l'Assemblée constituante en 1791 au début de la Révolution française.



27/02/2015
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