toupour le zooh

Chronique d'opinion du 20 novemebre 2010

Tchernobyl 1986-87

On peut s'étonner de ne trouver sur Internet aucun document de l'INA qui concerne la présence de Nicolas Sarkozy dans le cadre de sa mission auprès de Charles Pasqua en 1987 (la catastrophe a eu lieu fin avril 1986).

Je recopie cette information du site « astrosurf », elle même reprise du site « sortir du nucléaire » et de l'Express :

« Le 26 avril 2006, le réseau « Sortir du nucléaire » interpelle Nicolas Sarkozy sur son rôle au ministère de l’intérieur, à l’époque de Tchernobyl.

La consultation de la biographie de l’Express confirmera aux curieux que le futur candidat était bien, comme « Sortir du nucléaire » l’affirme, « chargé de mission pour la lutte contre les risques chimiques et radiologiques » au ministère de l’intérieur, dirigé à l’époque par Charles Pasqua. »

Il serait très étonnant que le magnifique communiquant qu'est actuellement Nicolas Sarkozy n'ai pas fait à l'époque quelqu'intervention auprès de la presse télévisée.

Ou alors Charles Pasqua , un homme de bon sens, le lui avait interdit, connaissant son aisance dans l'expression (française) de l'information. Mais n'ayant pas encore cerné le personnage.

Quand je pense que le destin de la France tint peut être à une Hernie*!

Nb : j'imagine Nicolas Sarkozy, avocat, plaidant (ailleurs qu'au tribunal des fragrants délires)

* celle de Pasqua, retenu à l'hôpital

Restitution des manuscrits de Joseon

J'ai appris hier sur France-Info que Nicolas Sarkozy avait décicé seul de restituer des documents originaires de Corée volés par le Français en 1866 et confiés aux Archives Nationales. Il est à noter que la promesse avait déà été faite par François Miterrand.

Mais les Archives nationales françaises sont inviolables, ce qui conduit, pour honorer la promesse, à un étonnant prêt renouvelable tous les 5 ans. Les apparences sont sauves, et personne n'a perdu la face.

On peut imaginer que de telles pratiques vont se multiplier dans les années à venir.

Plutôt que de décision de ce genre, prise, j'imagine, sans concertation avec les responsables des Archives Nationales (ce serait trop beau !) ne faudrait-il pas prévoir un cadre juridique global et un calendrier des « restitutions-prêts » ?

Devedjan s'interroge

Devedjan s'interroge sur les pratiques politiques dans les Hauts-de-Seine (et dans les Bas-Fonds de la Sarkozye)

Faut-il être acculé (et je suis poli) pour en arriver là?!

A croire qu'il ne lit aucun journal, aucun hebdomadaire depuis plus de 30 ans. Bientôt il va lui falloir apprendre de ses proches qu'il a été mêlé, façon Virenque, à la plupart des malversations et coups bas de cette riche enclave bananière de notre République (ou ce qu'il en reste). Je propose aux internautes volontaires de réunir ces informations et de les lui faire parvenir sur son site www.patrickdevedjian.fr/

Il faudra en effet se mettre à plusieurs : la moisson risque d'être abondante !

Pauvre Patrick Devedjan, acteur politique majeur d'une aventure financière à l'insu de son plein gré !

Remaniement

Ce pourrait être un jeu de chaises musicales.

Le mot lui même est un jeu de lettres :

• Reniement en enlevant le seconde syllabe, ce qui est la marque de cette « rupture d'avec la rupture »

• ment : si on enlève les deux premières syllabes , ce qui est la subStantifique moelle des discours de Nicolas Sarkozy depuis une dizaine d'années

• Renié : si on met un accent sur le e final (mais on comprend aussi sans l'accent) : un goût amer pour tous ces ministres dits de l'ouverture reniés par le prophète

• Rente : le mot est raccourci, le e déplacé, mais on est encore dans cette situation où les hommes politiques en place considèrent leur poste comme une rente de situation (on l'a vu avec les députés UMP rentrant à la niche après quelques mots de Baroin)

• Rémanent : Se dit d'un phénomène qui persiste quand sa cause a disparu.

  On peut écrire : Sarkozy est rémanent : il persiste alors que sa cause (son programme politique, mais aussi sa raison d'être : il n'est plus président, il est redevenu présidentiable)

• Marine ment: le jeu devient pervers par un déplacement de lettres

  Marine (Le Pen bien sûr) : le cauchemar !

Conclusion

le remaniement : mentir rime à rien

Encore une « entorse » à la démocratie :

Après les coups de force à l'Assemblée nationale et au Sénat pour faire adopter en force (et contre les textes) la loi sur les retraites, Baroin fait revoter sous la menace un texte (39 amendements votés) modifié par la majorité des députés. Ce qui est contraire à l'esprit de la Constitution, dont, je le rappelle, Nicolas Sarkozy avait fait voter une nouvelle mouture par le Parlement réuni à Versailles et qui donnait, paraît-il, plus de pouvoirs aux assemblées élues.

ON EN EST LOIN.

Je rappelle qu'une petition circule pour réunir plus de 4 millions de signatures qui  permettront un référendum sur les retraites :

www.referendumretraites.org