A propos du film : "L'argent-dette"
"L'argent dette" Ssur le site vimeo à voir et télécharger absolument : un court métrage d'animation pédagogique à propos de la crise du capitalisme financier.
Bel exemple de film pédagogique , dans sa forme et son contenu
Mais les solutions sont à peine envisagées : réforme (comment?) ou révolution ?
Qu'attendre des gouvernements actuels sinon des politiques molles et irresponsables
La solution d'un gouvernement supranational"européen" capable de déclarer les états de la zone euro en faillite (il est bien évident que les dettes, des USA comme de tous les pays, émergents ou non, ne sera jamais complétement payée d'autant plus que les intérets alimentent les flux financiers) est-elle envisageable s'il décide de frapper monnaie (dans le cadre de grands travaux par ex)
On lira avec intérêt les articles (de 1 à 4 à de Frederic Lordon, economiste (sur Marianne 2 et divers sites) et les réponses de jean Quatremer sur son blog
Il semble que tous les économistes soient dans le noir le plus complet : d'où la résonnance de l'appel de Cantona*, qui peut être une réponse partielle : le début d'un coup de pied dans la fourmilière
A l'anarchie de droite (déregulation, délocalisation, absence de controle des états, financiarisation du capitalisme etc) que faut -il attendre de réponses du genre anarchie "de gauche", si le terme peut convenir, sortes de réponses du berger à la bergère : délocalisation = blocage des usines et des axes de transport ; dérégulation bancaire = retrait des placements et des salaires dans les banques en début de mois ; propagande politique à la TV et dans les journaux = jours sans télé et sans achats de journaux ; utilisation des "SEL" et échanges divers etc
Les spécialistes, dont mme Lagarde, me font bien rire : au moins, Cantona sait-il jouer au ballon. Eux qui n'ont rien vu venir (?) qui n'ont rien compris (?), qui "ne font rien qu'à rien faire de bon" (sinon aspirer chacun dans le maellström qu'ils ont créé) n'ont plus de leçon à donner à personne. Sauf à les accuser de complicité pour "non assistance à personnes en danger" ou trahison auquel cas il faudrait les déférer devant un tribunal, et il en existe.
Dernier point : imaginer une sorte de complot, plusieurs fois évoqué dans le film, notamment par des personnalités anglo-saxonnes, me parait hors des dimensions du problème : le capitalisme financier se comporte comme n'importe quelle entité, qui s'organise peu à peu dans son propre intérêt, en utilisant les moyens qui lui sont propres et dans lequels les hommes ne sont plus que des marionnettes - éjectées par le système quand elles ne sont plus adéquates. On l'a vu avec le soviétisme, le capitalisme "classique",les empires coloniaux, la monarchie absolue de droit divin et d'autres encore auparavant.
Ils disparaissent par usure, par non-conformité avec l'époque, ou à la suite de mouvements violents.
Actuellement, seul le vieillissement des populations des pays dits "riches " (encore pour quelque temps) explique le ralentissement de telles transformations.
Mais le mouvement amorcé - le baron qui se tire par les cheveux pour s'extirper de la boue- peut bien annoncer un soubresaut prochain...ou l'effondrement du système sur lui même, tel un chateau de cartes.